Le projet Droh!me n’en a pas fini de faire parler de lui!
Le Collectif « Les Amis de l’hippodrome » a mené une enquête approfondie sur le projet dévastateur de créer un énorme pôle événementiel en bordure de forêt de Soignes. Nous joignons cette enquête à notre article car elle révèle une tendance actuelle, qui consiste à laisser des investisseurs privés faire du profit à partir de l’argent public, tout en écrasant de la semelle les contestations citoyennes pourtant bien fondées. Autre exemple du même tonneau, le scandaleux projet de mégaprison de Haren, qui a fait lui aussi récemment l’objet d’une publication bien fournie par un collectif citoyen d’opposants à ce projet, également publiée sur notre site.
Il fallait bien cette étude approfondie sur le projet Droh!me pour faire réagir le monde politique. Défi avait déjà fait connaître son opposition au projet tel que présenté, relayant sa position dans les trois communes concernées (Bruxelles-Ville, Watermael-Boitsfort et Uccle). Ecolo demande aujourd’hui que les permis ne soient pas octroyés et que le projet soit revu. Après les avis négatifs des conseils communaux de Watermael-Boitsfort et de Bruxelles-ville, c’est un pas de plus dans la bonne direction.
Mobilisation citoyenne: la nouvelle vague
Les pouvoirs publics et les investisseurs privés sont habitués depuis tellement longtemps à faire ce qu’ils veulent pour le profit de la toute petite minorité dirigeante, qu’ils vont de plus en plus loin dans l’excès.
Mais c’est sans compter sur le réveil citoyen qui continue de prendre de l’ampleur, et de la profondeur. Nous ne pouvons que nous réjouir de voir combien et comment les habitants réagissent à tous ces projets. Notre page « pétitions » en est un indicateur. Et encore, nous ne publions que celles qui concernent les espaces verts et potagers. Mais dans de très nombreux domaines, les citoyen.ne.s (ré)agissent et s’efforcent de (re)prendre les choses en main.
Il faut en effet bien constater que la petite minorité dirigeante n’est pas en mesure de défendre le bien commun. Tout au contraire. Il faut donc nous mobiliser et ne plus nous laisser compter fleurette. Il y a du travail, beaucoup, mais c’est enthousiasmant. La nouvelle vague de mobilisation citoyenne grandit. Work in progress!
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