Bruxelles, le 03/04/2023
Monsieur le ministre-président, Rudi Vervoort,
Monsieur le ministre de l’environnement, Alain Maron,
Monsieur le secrétaire d’Etat en charge de l’urbanisme, Pascal Smet,
Madame la bourgmestre, Sophie de Vos,
Mesdames et Messieurs les échevin-e-s, Elise Willame, Alain Lefebvre, Eloïse Defosset, Florence Couldrey, Didier Molders, Matthieu Pillois, Michel Blanpain, Lieve Jorens, Jean-Claude Vitoux,
Mesdames et Messieurs les conseiller-e-s communales-aux, Didier Gosuin, Jeannine Crucifix, Isabelle Desir, Véronique Artus, Christophe Magdalijns, Christian Grétry, Valérie Cops, Marc Vandame, Vanessa Rigodanzo, Stéphanie Paulissen, Marie-Pierre Bauwens, Anastasia Bakounine, Pauline Vermeiren, Nathalie Wyns, Christine Bogaert, Martine Maelschalck, François Lebovy, Carinne Lenoir, Vincianne Lerate, Cécile Henrard, Ivo Van Ginneken,
Mesdames et Messieurs les membres de la Commission de l’environnement et l’énergie Parlement Bruxellois,
Comme vous le savez, à moins de 100 mètres du Parc du Bergoje – un site classé « Natura 2000 » et « à très haute valeur biologique » – , le promoteur Immo Hankar / Galika envisage de construire un ensemble immobilier de standing qui aurait un impact écologique grave.
Ce projet nommé « Côté Colline » est situé sur une parcelle comprenant, pour une part, des bâtiments commerciaux et, pour une autre part, une zone arborée et naturelle qui est une zone de connexion biologique pour les espèces du parc protégé. Le projet implique la démolition des bâtiments actuels, d’abattre 238 arbres dont 211 à haute tige, de détruire la biodiversité importante du site, d’enfouir un parking à proximité immédiate de ou dans une nappe phréatique et d’altérer les écoulements hydrologiques en bordure d’un site « Natura 2000 », pour construire 97 appartements/studios de standing, des bureaux et 2 commerces dont une grande surface.
Le projet impliquant une densification forte des lieux, la destruction de très nombreux arbres et de sols vivants, ainsi que l’atteinte plus que probable à une nappe phréatique, des citoyens responsables ont alerté les autorités de ces problèmes au cours des enquêtes publiques.
Une pétition a notamment été lancée et a été signée par 2649 personnes1, les riverains ont sans cesse poursuivi leurs analyses de ce projet et proposé diverses alternatives constructives2.
Une première enquête publique a été clôturée le 18 novembre 2021, une deuxième enquête publique clôturée le 22 septembre 2022, et une troisième version du projet a été enregistrée sur « openpermits » le 8 mars 2023.
Le projet a évolué au fil des enquêtes publiques grâce notamment au travail patient et soutenu des citoyens. Il reste cependant de nombreux écueils, dont certains particulièrement problématiques, sur lesquels nous souhaitons attirer votre attention.
- Destruction de 238 arbres
Sous une façade « écoresponsable » et un argumentaire « historique » sibyllin, le projet « Côté Colline » prévoit la destruction d’une forêt urbaine vieille de plus d’un demi-siècle. Le motif avancé de « mauvais état sanitaire » des arbres n’est pas vérifié par les observations de guides natures et demande à tout le moins une contre-expertise officielle.
Cette forêt urbaine est clairement identifiée sur la Carte du Réseau Écologique Bruxellois comme faisant partie d’une zone de liaison, située autour de la zone centrale correspondant au Parc du Bergoje. Par définition, une zone de liaison favorise ou est susceptible de favoriser la dispersion ou la migration des espèces, notamment entre les zones centrales du réseau. De plus, sur la Carte d’Evaluation Biologique, le site du projet « Côté Colline » fait partie d’une zone à « valeur biologique importante » (catégorie C). Les espaces verts de cette catégorie sont « souvent importants au regard de leur surface continue, et apportent donc une grande contribution aux infrastructures vertes de la région. (…) De vastes parties de quartiers résidentiels en marge de la forêt de Soignes peuvent être reprises dans cette catégorie. »3.
La commission de concertation a estimé, à l’issue de la deuxième enquête publique, que « les parcelles concernées par le projet étant presque entièrement construites et imperméabilisées, elles ne présentent pas cette valeur d’un point de vue biologique », ce qui est une aberration. En effet, la végétation en pleine terre recouvre tout de même 27,4 % de la surface du site4, ce qui est loin d’être négligeable5. Aussi, si la zone présente en moyenne une valeur biologique importante et que les parties construites au sein de celle-ci ont une valeur biologique nulle, cela implique a fortiori que les parties non-construites ont une valeur biologique plus qu’importante.
De manière tout aussi surprenante, la commission de concertation a considéré que « l’actuelle zone boisée est composée majoritairement de conifères (pins sylvestres) et de robiniers faux-acacia ; que le remplacement des arbres par une plantation d’arbustes et d’arbres indigènes, notamment à haute tige est une amélioration considérable de la situation du site au niveau de la biodiversité », alors que la note paysagère (p. 68 et p. 71) ne comptabilise que 69 pins (54 sur le talus Est et 15 sur le talus Sud) et 30 robiniers (sur le talus Est). Sur un total de 238 arbres (inventaire complet p. 77-81 de la note paysagère), on est donc loin d’avoir une majorité de pins et de robiniers faux-acacia.
Par ailleurs, la commission de concertation n’a pas stipulé le nombre minimal d’arbres que le promoteur devrait replanter. Il était proposé de ne replanter qu’« une cinquantaine » d’arbres dans la demande de permis initiale.
Comme le souligne Francis Hallé, botaniste, biologiste et dendrologue français6 « replanter des arbres est une triple arnaque » : premièrement, un pan du patrimoine disparaît ainsi que la faune et la flore associées aux arbres détruits, deuxièmement, un vieil arbre ne coûte rien alors que les nouveaux arbres doivent être payés, troisièmement, la pire arnaque est écologique puisqu’il faut attendre 25 ans pour que la surface de feuillage cumulée atteigne la taille du vieil arbre.
Même si autant d’arbres que ceux qui étaient coupés devaient être replantés – ce qui ne sera vraisemblablement pas le cas – , les pertes induites par la destruction de cette forêt urbaine ne pourraient pas être compensées par le promoteur ni par la région, ni en terme de biodiversité, ni en terme d’absorption de carbone7, ni en termes de services écosystémiques (évapotranspiration en période estivale et régulation des eaux de pluie, des sols, de la température, de la qualité de l’air, etc.).
L’abattage des arbres prive non seulement la Région de leur capacité de stockage de carbone, mais aggrave également le réchauffement climatique dans la mesure où le carbone stocké dans l’arbre sera entièrement libéré dans l’atmosphère8 si l’arbre est extrait du cycle naturel plutôt que d’être partiellement stocké dans le sol sous forme d’humus lors de la décomposition naturelle de l’arbre sur place.
Il n’est donc pas acceptable que ces arbres soient détruits. Il faut les préserver. Ils seront toujours plus indispensables à ce quartier, mais également à la Région toute entière, pour faire face aux aléas climatiques croissants liés au dérèglement du climat : inondations, îlots de chaleur, sécheresses, notamment.
- Destruction des sols vivants
Si le projet prévoit la désimperméabilisation partielle du site sur les portions de parcelles actuellement couvertes par les magasins, il suppose également l’imperméabilisation et la destruction de sols vivants, notamment ceux sur lesquels la forêt urbaine prospère.
Il est absolument inacceptable de continuer à détruire des sols vivants alors qu’ils sont la base, le substrat et la condition des solutions naturelles dont la Région a un besoin vital pour s’adapter aux effets du dérèglement du climat.
Notons d’ailleurs que la Région Bruxelloise a adopté une stratégie « Good Soil »9 à propos de laquelle l’autorité déclare : « Avec Good Soil, Bruxelles Environnement inaugure une nouvelle stratégie ambitieuse pour protéger et améliorer l’ensemble des sols de la Région de Bruxelles-Capitale. (…) Malgré toutes ces fonctions, le sol ne représente qu’une mince couche à la surface de notre planète et son processus de formation est extrêmement lent, on parle de milliers d’années. C’est pourquoi à notre échelle, il doit être considéré comme une ressource non renouvelable qu’il est nécessaire de conserver. ». Il est donc particulièrement consternant que ce projet ne localise pas les constructions sur les portions du site déjà artificialisées, ce qui permettrait utilement de construire du logement, tout en préservant arbres et sols.
Comme le ministre Maron l’a bien indiqué dernièrement dans les médias, il est indispensable d’arrêter le grignotage des sols vivants et des espaces naturels bruxellois.
Ce projet est une occasion de mettre en pratique ce principe indispensable en déplaçant les constructions sur les parties déjà artificialisées du site.
Le Tuiniersforum des Jardiniers demande un moratoire sur la destruction des sols vivants, appuyé par 40.000 signatures de pétitions et signé par 63 associations. Cette demande s’applique bien évidemment aussi à la colline du Bergoje.
- Gestion de l’eau – Très grande probabilité de l’atteinte à la nappe phréatique
Dans la communication publique, le projet « Côté Colline » se targue de réduire sensiblement le taux d’imperméabilisation10 du site, mais dans ce calcul les toitures vertes et les parties de jardin recouvrant le parking ont été comptabilisées comme des zones perméables alors que le rapport d’incidences indique bien que l’eau ne pourra pas s’y infiltrer (point 4.9.3.1) et qu’elle sera redirigée vers des bassins d’orage infiltrants avec trop-plein raccordé à l’égout (point 4.9.3.2). En réalité, le projet n’augmente que de 5,6 % la superficie réellement perméable du site (pleine terre).11
L’impact de la coupe de 238 arbres anciens à haute tige sur l’hydrographie des lieux n’est pas pris en compte, alors que l’on sait que l’absorption et l’évapotranspiration de ce type de végétation joue localement un rôle positif majeur notamment dans la gestion des eaux de pluie.
Si le rapport d’incidences analyse partiellement les questions d’hydrologie et d’égouttage, il développe insuffisamment les questions liées notamment au stress hydrique, et aux impacts écosystémiques et sur la biodiversité de la perte irrémédiable de la forêt urbaine.
Le rapport d’incidences considère que l’implantation du parking de deux étages sous terre n’affectera pas la nappe phréatique, ce qui contredit l’analyse hydrogéologique du bureau d’études spécialisé Geolys (adjointe à la note paysagère) qui évoque la nécessité de rabattre la nappe sur une hauteur d’environ 2 mètres et préconise la mise en œuvre de 7 puits filtrants.
En outre, le rapport d’incidences mentionne la présence sous un des bâtiments actuels du site de terres polluées en huiles minérales, qui nécessiteront d’être excavées. Il y aura donc au cours des travaux un risque d’infiltration des eaux pluviales par les terres polluées encore non-excavées. Si on s’en réfère aux données du rapport de Geolys, l’excavation totale des terres polluées pourrait même impliquer un contact avec la nappe phréatique.
Cette nappe phréatique des « Sables du Bruxellien » est une ressource à préserver absolument. Divers écosystèmes d’eau de surface et terrestres dépendent directement d’elle12, tels que par exemple l’habitat 91E0* (type de forêts alluviales)13 qu’on retrouve notamment dans le Parc du Bergoje. Aucune étude de l’impact qu’aurait le chantier sur ce site classé « Natura 2000 » n’a été réalisée.
En rapport avec le stress hydrique, il faut souligner que la Belgique et Bruxelles font partie des régions du monde les plus menacées par les pénuries d’eau.14
En 2019, le World Resources Institute considérait que la Belgique était exposée à un risque de stress hydrique « très élevé ».15
En 2021, l’Organisation Météorologique Mondiale alertait sur « la crise de l’eau qui se profile ».16
Rappelons que lors de l’été dernier, la sécheresse était sévère et 550 communes françaises ont été alimentées en eau par camion citerne, pas seulement dans le Sud du pays mais y compris dans le Haut-Rhin.17 De nombreux secteurs économiques étaient sévèrement touchés, notamment l’agriculture et la production d’énergie nucléaire. La circulation fluviale sur le Rhin avait été interrompue temporairement.18
Ce 22 mars 2023, l’ONU tirait à nouveau la sonnette d’alarme sur la crise de l’eau imminente. Dans son évaluation du risque, l’ONU considère désormais que la Belgique est exposée à un « niveau de référence de risque du stress hydrique extrême ». Le stress hydrique est déterminant dans l’apparition de pénuries d’eau (Carte page 15 du rapport)19.
Les prévisions du Joint Research Center de la Commission Européenne relatives à la sécheresse en Europe, dès ce printemps et l’été prochain, ne sont pas bonnes. A ce jour, la Belgique est déjà en zone d’attention et présente de nombreux signaux critiques.20
Dans ces conditions, abattre une forêt urbaine de plus d’un demi-siècle, détruire des sols vivants, et prendre le risque très sérieux d’attaquer une nappe phréatique NE PEUT PAS être une option.
Il est indispensable de demander la réalisation d’une étude d’incidences – et non pas d’un simple rapport d’incidences -, qui fait toute la clarté sur cette dimension du projet, en tenant compte de la situation de stress hydrique extrême dans lequel se trouve la région de Bruxelles-Capitale.
- Risques de glissement de terrain
La colline du Bergoje a subi par le passé plusieurs glissements de terrain, notamment lors de la construction du projet immobilier de la Place communale (en 1989) et de celle d’une simple extension d’une maison au n° 1829 de la Chaussée de Wavre (en 2007).
Suite aux affaissements, des murs de soutènement ont dû être construits le long de la Chaussée de Wavre. Pas plus tard qu’en 2020, la Région a encore financé la construction d’un nouveau mur de soutènement, stabilisé par des tirants ancrés jusqu’à une dizaine de mètres dans le talus. Le projet « Côté Colline » prévoit d’abattre ce mur sur une quinzaine de mètres. Le rapport d’incidences n’évoque cependant pas les conséquences du projet sur les murs de soutènement existants (ni ceux de la Chaussée de Wavre ni celui construit sur le site du projet lui-même en 1988) et ne comporte pas d’évaluation de l’impact du projet sur la stabilité du site et de ses alentours.
- Absence complète de logements sociaux ou conventionnés
Le promoteur ne projette aucun logement social ou conventionné.
Notons également que la crèche qui était proposée à titre de charges d’urbanisme dans la version initiale du projet a ensuite été supprimée au bénéfice de plus grandes superficies pour les commerces, bureaux et espaces communs des logements collectifs. On s’interroge sur la manière dont les charges d’urbanisme ont été calculées. Une explication chiffrée doit être fournie.
L’absence de logements sociaux ou conventionnés est de toute évidence problématique alors que la crise du logement social justifie selon les pouvoirs régionaux et certains pouvoirs communaux de détruire les derniers espaces naturels pour y bâtir de très rares unités sociales.
Si la commune d’Auderghem a à ce stade accepté l’absence de logements sociaux, la Région ne peut pas suivre ce qui est d’évidence une erreur.
Le nombre de logements sociaux à Auderghem est de 5,7 pour 100 ménages en 2020, contre 7,2 au niveau régional.21 Cette proportion a diminué plus rapidement que le reste de la Région puisqu’elle était de 5,9 en 2015.
Construire plus de logement de standing à Bruxelles, comme c’est le cas dans ce projet, contribue à l’augmentation des prix du marché de l’immobilier et partant, à l’aggravation de la crise du logement. L’absence de logements sociaux dans ce projet, sis dans une commune déjà en carence de tels logements, est également rédhibitoire.
Ces remarques, et de nombreuses autres établies lors des enquêtes publiques, n’ont vraisemblablement pas été prises en considération dans la troisième mouture du projet « Côté Colline » qui continue d’avancer sur la voie du geste écocidaire.
Nous considérons qu’il serait inacceptable d’accorder les autorisations pour un tel projet, vu son impact écologique local majeur, son inscription dans une logique constante, permanente et méthodique de destruction des derniers sols vivants bruxellois, son inadéquation complète tant avec la situation hydrique de Bruxelles qu’avec la crise du logement que vivent plus de 51.000 ménages bruxellois.
Nous vous demandons donc d’agir en responsabilité et d’empêcher la délivrance d’autorisations pour ce projet inadéquat, et sollicitons une audience pour revenir avec vous de vive voix sur ces sujets.
Outre cette lettre ouverte, nous communiquerons prochainement vers les médias au sujet du promoteur de ce dossier, du dossier lui-même, et des suites qui y seront réservées.
Restant à votre disposition, nous vous prions de croire Monsieur le ministre-président, Monsieur le ministre de l’environnement, Monsieur le secrétaire d’Etat en charge de l’urbanisme, Madame la bourgmestre, Mesdames et Messieurs les échevin-e-s, Mesdames et Messieurs les conseiller-e-s communales-aux, Mesdames et Messieurs les membres de la Commission de l’environnement et l’énergie Parlement Bruxellois, en l’assurance de notre considération distinguée.
TuiniersForum des Jardiniers
Save Bergoje Trees
Illustrations: Google et Save Bergoje Trees.
1https://www.petitionenligne.be/non_a_labattage_de_238_arbres_pour_le_projet_immobilier__cote_colline__version_2_auderghem
2Voir par exemple : https://bx1.be/communes/auderghem/238-arbres-en-danger-a-cause-dun-projet-immobilier-les-riverains-du-clos-du-bergoje-sont-inquiets/?fbclid=IwAR2sFZHK_VEQyAq9Em-kyHx5_hjhsiRP44YNgod0bUzqGgjG-3VePAjUxMg
3https://environnement.brussels/pro/outils-et-donnees/cartes/toutes-les-cartes-danalyse-nature-bruxelles
4Le taux d’imperméabilisation actuel du site est de 0,726 d’après le formulaire « annexe unique à l’arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 4 juillet 2019 modifiant l’arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 12 décembre 2013 déterminant la composition du dossier de demande de permis d’urbanisme » :
02_PFD_1779740_annexe 1_PlMod-177.pdf.
5Catégorie intermédiaire en ce qui concerne le critère interne de « proportion de végétation » utilisé dans l’évaluation de la qualité biologique des îlots urbains : https://environnement.brussels/sites/default/files/user_files/ceb-bkw_rapport2.pdf (voir Tableau 1)
6Invité lors de la semaine de l’arbre par la Ville de Bruxelles: https://www.bruxelles.be/semaine-arbre
7 « Thus, large, old trees do not act simply as senescent carbon reservoirs but actively fix large amounts of carbon compared to smaller trees; at the extreme, a single big tree can add the same amount of carbon to the forest within a year as is contained in an entire mid-sized tree. The apparent paradoxes of individual tree growth increasing with tree size despite declining leaf-level and stand-level productivity can be explained, respectively, by increases in a tree’s total leaf area that outpace declines in productivity per unit of leaf area and, among other factors, age-related reductions in population density. », in Stephenson, N., Das, A., Condit, R. et al. Rate of tree carbon accumulation increases continuously with tree size. Nature 507, 90–93 (2014).https://doi.org/10.1038/nature12914
8https://climate.ec.europa.eu/climate-change/causes-climate-change_fr
9https://environnement.brussels/citoyen/nos-actions/plans-et-politiques-regionales/good-soil-la-strategie-visant-proteger-et-ameliorer-les-sols-bruxellois
10Le taux d’imperméabilisation passe en théorie de 72,6 % (situation actuelle) à 55,9 % (2ème version du projet), d’après le formulaire « annexe unique à l’arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 4 juillet 2019 modifiant l’arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 12 décembre 2013 déterminant la composition du dossier de demande de permis d’urbanisme » : 02_PFD_1779740_annexe 1_PlMod-177.pdf.
11La 2ème version du projet prévoit 33 % de pleine terre : voir Tableau 4 (p. 10) dans l’addendum au rapport d’incidences.
12Plan de gestion de l’eau de la Région de Bruxelles-Capitale 2016-2021, p. 215. PGE2016-2021_janvier2017-définitif (environnement.brussels)
13 Habitat 91E0* Forêts alluviales Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion incanae, Salicion albae).
14https://www.rtbf.be/article/la-belgique-est-l-un-des-pays-europeens-les-plus-exposes-aux-risques-de-penurie-d-eau-10287665
15https://www.lesoir.be/240897/article/2019-08-07/bruxelles-parmi-les-regions-du-monde-les-plus-menacees-par-la-penurie-deau-carte
16https://public.wmo.int/fr/medias/communiqu%C3%A9s-de-presse/un-rapport-met-en-garde-contre-la-crise-de-leau-qui-se-profile
17https://www.ouest-france.fr/meteo/secheresse/secheresse-va-t-on-manquer-deau-potable-le-risque-est-eleve-dans-550-communes-en-france-62dfa6de-b688-11ed-8162-65d84108a21b
18https://www.reuters.com/markets/commodities/shipping-disruption-continues-rhine-water-levels-fall-again-germany-2022-08-12/
19« Note : Les niveaux de référence annuels de stress hydrique mesurent le rapport entre les extractions d’eau totales et les réserves renouvelables d’eau disponibles. Les extractions d’eau comprennent les utilisations à des fins domestiques, industrielles, d’irrigation et d’élevage, soient-elles respectueuses ou non des ressources. Les réserves renouvelables en eau disponibles comprennent les volumes d’eaux de surface et d’eaux souterraines, et tiennent compte de l’impact des utilisateurs-consommateurs et des grands barrages situés en amont sur la disponibilité de l’eau en aval. Les valeurs plus élevées indiquent davantage de compétition entre les utilisateurs.Source : WRI (2019). Attribution 4.0 International (CC BY 4.0). » https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000384658
20https://edo.jrc.ec.europa.eu/documents/news/GDO-EDODroughtNews202303_Europe.pdf
21Données IBSA : https://ibsa.brussels/chiffres/chiffres-cles-par-commune/auderghem